D'où vient la marche sur le feu ?

Pourquoi ne se brûle t'on pas ?

Que penser de ceux qui évoquent la spiritualité ?

Quels sont les risques ?

Combien cela coûte t'il ?

Où les stages ont-ils lieu ?

Peut-on organiser une marche sur le feu pour un groupe ?

 

 


 

Oui. Cela présente un intérêt en termes de cohésion d'équipe  à partir de 5 personnes.

Pour une entreprise, une filiale, une équipe, un service, nous havons l'habitude de ce genre de demande.

La marche sur le feu, est un extraordinaire outil de cohésion d'équipe.

En fonction de vos objectifs, nous vous proposerons un parcours adapté à l'atteinte de vos buts (cohésion, incentive, trust-building, team- building...)

La taille du groupe n'a que peu d'importance : Il n'y a pas de limites supérieure. Il existe dans le monde des marches sur le feu qui rassemblent jusqu'à 10 000  personnes !

Il existe des contraintes techniques par rapport au lieu de réalisation, mais nous nous chargeons de les lever.

Contactez-nous pour un devis.

 

Le pris peut paraître modique : Une marche sur le feu est possible individuellement, à partir de 49 Euros par personne.

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Le stages sont organisés dans les trois grandes villes de France que sont Paris Lyon et Marseille.

Les lieux précis, toujours très aisément accessibles, que ce soit en transports en communs, taxi ou voiture.

L'adresse exacte, plan d'accès et desserte vous sont communiqués en même temps que vos autres documents d'inscription.

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Malgré les infinies précautions que nous prenons, il peut se produire de petites brûlures très limitées sous les pieds.

Celles-ci sont surtout causées par le fait que de petits tisons restent accidentellement coincés entre les orteils pendant la marche.

Pour éviter cela, nous disposons à l'arrivée, un seau rempli d'eau dans lequel nous vous invitons à immerger vos pieds.

Si malgré ces précautions, cela devait se produire, sachez que les éventuels symptômes disparaissent très rapidement en règle générale en 48 heures.

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Depuis plusieurs siècles, des milliers de personnes ont indéniablement et facilement marché pieds nus sur un long lit de braises et de charbons de bois de plusieurs centaines de degrés.

La marche sur le feu n'est pas un phénomène nouveau, cette tradition fait partie de la culture humaine depuis bien longtemps. Déjà mentionnée dans la Bible (Proverbes 6:28), et abondamment pratiquée à la Réunion. Elle fait partie intégrante de rituels magiques et religieux dans de nombreuses cultures. Les Hindous, les Bouddhistes tibétains et autres mystiques ou ésotéristes modernes aiment la pratiquer pour montrer leur "supériorité" spirituelle sur le commun des mortels.

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Seuls quelques principes scientifiques et physiques suffisent à expliquer le fait qu'on ne se brûle pas.

Les charbons de bois sont pauvrement conducteurs, ils contiennent une énergie thermique relativement faible, peu de temps est passé sur les braises, une petite partie du pied seulement entre en contact avec les charbons de bois. Tous ces facteurs concourent à réduire grandement la quantité de chaleur conduite dans les pieds.

Tous les conducteurs ne sont pas égaux entre eux. Certains matériaux conduisent la chaleur très efficacement tandis que d'autres prennent un temps relativement long pour conduire une quantité égale d'énergie thermique. L'exemple parfait de ce phénomène est celui de la cuisson du gâteau au four. En ouvrant un four ayant cuit un gâteau à 200° pendant une demi-heure, tout dans le four, y compris le gâteau, le moule et même l'air, est à 200 degrés. En touchant le gâteau on se rendra compte qu'il est chaud mais pas comme s'il était à 200 degrés, on peut le toucher brièvement sans risquer de se brûler, cela reste tolérable. Il en est de même pour l'air contenu dans le four. Par contre, pour ce qui est du moule, c'est une autre affaire. Même un toucher très court conduira une importante quantité de chaleur jusqu'à la main, faisant courir le risque de cloques ou de sévères brûlures.

Comment tous ces objets, qui sont pourtant à une température identique, peuvent-ils avoir des effets si différents sur notre peau et notre perception de la chaleur ? La réponse vient de la conductivité. Certains conducteurs sont inefficaces pour ce qui est de déplacer la chaleur d'un endroit à un autre, quelle que soit sa température. On pourrait penser que des matériaux, ayant une densité similaire, devraient transporter la chaleur relativement rapidement, mais ce n'est pas le cas. Par exemple, le bois et l'aluminium ont des densités équivalentes, mais leurs taux de conduction diffèrent énormément. La facilité avec laquelle la conduction "s'exprime" est d'autant plus importante qu'il y a des électrons "disponibles" ou "libres". Les matériaux pauvrement conducteurs déplacent la chaleur principalement par vibration des atomes, qui transfèrent la chaleur dans tout le support. Les très bons conducteurs ont une propriété supplémentaire : une abondance d'électrons libres. Les électrons sont les particules de charge négative qui "entourent" les atomes. Certains atomes "bloquent" hermétiquement leurs électrons, mais d'autres types d'atomes ont des électrons libres errant partout dans la matière, transportant la chaleur. Ce sont principalement ces électrons libres, associés aux vibrations des atomes, qui font la différence entre les bons conducteurs et les mauvais. Ensemble, les deux modes de conduction forment une combinaison puissante. Par exemple, la plupart des métaux conduisent la chaleur des milliers de fois mieux que les plus pauvres conducteurs. Ceci a pour résultat un transport extrêmement rapide de la chaleur dans le métal que vous tenez à la main, causant la brûlure.

Le transfert de la chaleur dépend également de la différence entre la température et l'énergie thermique (chaleur). La température est définie comme l'énergie cinétique moyenne des atomes dans une substance donnée, tandis que l'énergie thermique est la quantité cumulée d'énergie contenue dans tous les atomes en mouvement. Etant donné que tous les objets dans le four ont la même température, une molécule d'air devrait avoir la même énergie cinétique qu'une molécule du moule en métal. Cependant, le moule possède environ un million de fois plus d'atomes par unité de volume, ce qui augmente sa quantité d'énergie thermique d'un million. Ainsi, même si une substance était bonne conductrice, la faible quantité d'énergie thermique qu'elle contient empêchera le transfert d'une quantité significative d'énergie thermique.

Le concept de capacité calorifique a aussi son importance. Plus la capacité calorifique d'une substance est importante, plus la quantité d'énergie nécessaire afin d'augmenter sa température d'un degré sera importante. Prenons l'eau par exemple, elle possède une capacité calorifique importante parce qu'il faut une importante quantité d'énergie afin de faire monter sa température d'un degré. Inversement, le métal a une faible capacité calorifique parce qu'il atteindra la même température avec beaucoup moins de chaleur. Ainsi, si l'eau et le métal atteignent tous deux une température identique, il aura fallu beaucoup plus d'énergie à l'eau pour atteindre ce niveau, qui a pour résultat une quantité supérieure d'énergie thermique. Le corps humain a une capacité calorifique relativement importante (identique à celle de l'eau). Dans un four, l'importante capacité calorifique de votre main est entourée par la faible capacité calorifique de l'air. Ce qui fait que l'intrusion de la main dans la température ambiante du four ne s'ensuit que par une faible augmentation de la température de la main.

La peau est aussi mauvaise conductrice, seulement quatre fois plus efficace que le bois.

Le contact rapide des pieds du fakir avec les charbons de bois contribue à diminuer davantage la conduction. Une marche d'une quarantaine de pas exposera chaque pied à un contact direct d'environ une seconde au total. Ajouté à cela le fait que la nature irrégulière des braises réduira encore le contact avec la peau et donc le phénomène de conduction. Enfin, les cendres sur les braises joueront un rôle d'isolant. Tous ces facteurs font que la conduction de la chaleur se fera très lentement dans un délai très court.

La faible conductivité et capacité calorifique du charbon de bois sont les principaux facteurs qui rendent la marche sur le feu possible, aucune explication paranormale n'est utile pour expliquer ce phénomène. Il y a cependant d'autres explications qui méritent d'être mentionnées. Le sang, par exemple, est très efficace pour ce qui est de distribuer la chaleur à travers tout le corps. Toute chaleur entrant par les pieds est rapidement dispersée, empêchant toute accumulation locale.

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Des gens peu scrupuleux ou bien naïfs affirment que seuls de mystérieux pouvoirs, ou une force surnaturelle, permettraient d'atteindre un état tel que toute brûlure serait évitée. Pourtant, de telles invocations ne sont pas nécessaires.

Certains fakirs de la braise estiment qu'aucune force paranormale n'est à l'oeuvre, mais qu'une intense concentration est nécessaire afin de "dépasser ses peurs et focaliser son attention". D'autres expliquent la pratique par une "synchronisation des vibrations du corps avec celles du feu" grâce à une excitation qui ferait vibrer les atomes corporels à l'unisson avec ceux du feu, ce qui empêcherait tout échange de chaleur, permettant aux pieds de ne pas toucher la braise. Il arrive souvent que des pouvoirs spirituels ou mystiques soient évoqués et considérés comme inhérents à une marche sur le feu réussie. Une préparation de longue haleine peut être demandée, quand il ne s'agit pas d'un appel aux saints de toutes sortes et de toutes religions. Prières, jeûnes, chants liturgiques, bains purificateurs et célibats font également partie du folklore pour s'assurer de son succès.

Bien entendu, comment oublier l'énergie vitale en tant qu'explication à ce mystère ? Force inconnue et jamais détectée, mais usée et abusée pour expliquer les plus grands exploits, maladies et guérisons, la force vitale serait une "force animée présente chez tous les êtres vivants. L'essence néguentropique et organisatrice de la vie composée de la conscience (?)". L'énergie vitale "interagit avec notre corps physique et l'environnement, d'une manière spéciale dans laquelle tout dommage corporel est stoppé". L'autre explication, en tant qu'élément nécessaire pour une marche sur le feu réussie, est la croyance, la certitude ferme et inébranlable que les charbons ne brûleront pas les pieds. Le pouvoir de l'esprit est réputé être l'instrument du succès. Dans le but d'atteindre l'état mental nécessaire à cette invulnérabilité, plusieurs heures ou jours de préparation sont requis. Ce pouvoir de l'esprit sur la matière modifierait d'une manière ou d'une autre l'environnement, prévenant toute brûlure. L'esprit ou la puissance de la conscience changerait la réalité physique des éléments, modifiant les lois physiques ou chimiques, un degré de plus et c'est la lévitation.
I
La perception de la douleur est une expérience très subjective, elle peut se voir affectée par de nombreux facteurs, comprenant des émotions et des états mentaux différents. Certains marcheurs sur le feu sentent une petite douleur, voire pas du tout pendant leur passage, d'autres davantage. Il est possible de réduire cette douleur en se motivant et en augmentant sa confiance dans la réussite de l'exercice, en se débarrassant du sentiment de peur. D'autres techniques de contrôle de la respiration, techniques de relaxation et autres méthodes de distraction, peuvent toutes avoir un effet significatif sur la subjectivité de la douleur ressentie. Cependant, les brûlures et la thermodynamique, quant à elles, ne sont pas subjectives.

Il y a un phénomène qui, pendant longtemps, a été considéré comme l'explication principale de l'absence de brûlures pendant la marche sur le feu : l'effet Leidenfrost. Cet effet a lieu quand un liquide vaporisé agit comme isolant ou comme barrière à la conduction calorifique. Qui n'a jamais vu une goutte d'eau glisser sur une surface métallique brûlante (comme celle d'une poele ou casserole) ? La même goutte d'eau ne "survivrait" pas aussi longtemps sur une surface froide. Ceci est dû à l'eau vaporisée entre la goutte d'eau et la source de chaleur. Les gaz sont mauvais conducteurs, la vapeur sous la goutte sert d'isolant contre la chaleur réduisant considérablement la conduction de l'énergie thermique à travers elle. Dans le cas de la marche sur le feu, la transpiration sous les pieds, la moiteur à cause de la chaleur à proximité des braises ou de la nervosité, pourrait jouer ce rôle en isolant quelque peu les pieds de la chaleur. Cependant, cet effet n'est pas la principale explication de l'absence de brûlures aux pieds, certains marcheurs sur le feu prenant le soin de bien essuyer leurs pieds avant de passer afin d'éviter que les charbons de bois ne collent.

L'absence apparente de douleurs et de brûlures (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en a jamais) sous les pieds des marcheurs leur confèrent un statut de "surhomme" qu'ils ne méritent pas. "L'exploit" de la marche sur le feu fascine encore par ce mystérieux pouvoir à "transcender" la réalité et à la faire plier sous la volonté. De nombreuses personnes sceptiques, et ayant un point de vue rationnel de la (dé)marche sur le feu, ont réalisé cet "exploit" sans plus de difficultés que les fakirs munis de leur "concentration extrême".

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